Alors que des dividendes records ont été versés en France (championne d'Europe des dividendes) et dans le monde en 2024, les syndicats réformistes se compromettent gravement à signer un communiqué avec le MEDEF notamment réclamant la stabilité gouvernementale, et donc de ce fait, la non-censure du gouvernement Macron-Bayrou.
Dans ce communiqué, qu’heureusement la CGT a refusé de signer et qui ferait presque verser une larme pour les pauvres patrons du MEDEF, les organisations signataires (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CPME, FO, MEDEF et U2P) réclament "de la stabilité, de la visibilité et de la sérénité" laissant croire que les fermetures d’usines et d’entreprises qui ont commencé et qui s’annoncent massives pour 2025, pourraient avoir un quelconque lien avec la censure du précédent gouvernement.
Or, les défaillances d’entreprise s’opèrent sur un temps long et les causes de celles-ci sont bien antérieures à la censure du gouvernement Barnier, et même à la dissolution de l’Assemblée Nationale par Macron. Elles seraient plutôt à chercher du côté de la course effrénée de Macron et ses gouvernements successifs dans la politique de l’offre à outrance avec des aides massives pour les entreprises (qui en deviennent dépendantes) et la paupérisation de l’immense majorité de la population qui a pour conséquence de freiner la consommation et donc les rentrées d’argent des entreprises.
Voulant soutenir les entreprises, Macron les a au contraire plombées depuis 2017.
Heureusement, quelques grosses entreprises (dont les patrons sont au MEDEF) vont toujours bien et continuent de verser des dividendes jamais atteints à leurs actionnaires !