Le 5 décembre 2023, Gabriel Attal annonçait les mesures du « choc des savoirs ». Si la mise en place de groupes de niveau au collège, organisant le tri social des élèves, a été la plus commentée, les attaques contre le premier degré sont tout aussi majeures. Renforcement du contrôle du métier – labellisation des manuels et révision des programmes – et promotion de dispositifs augmentant les inégalités d’apprentissage se conjuguent pour dégrader toujours plus une école publique au bord de la rupture.
Après le passage éclair d’Amélie Oudéa-Castéra, et malgré des éléments de langage modérateurs, Nicole Belloubet a bel et bien la charge d’appliquer la feuille de route fixée par le nouveau premier ministre. Et ce malgré l’opposition unanime de la communauté éducative, exprimée lors du Conseil Supérieur de l’Éducation du 8 février.
« Le taux de réussite au brevet et sans doute au bac diminuera dans les années à venir. J’en ai conscience et je l’assume. », disait Gabriel Attal. Un renoncement inédit et explicite à l’élévation générale du niveau scolaire et à la démocratisation de la réussite scolaire.
Pour résorber les inégalités scolaires, le métier doit rester à la main des enseignant·es, de la conception des situations d’apprentissage jusqu’à l’évaluation.
À cette fin, « choc des savoirs » et évaluations nationales, clé de voûte de ce système, doivent être abandonnés !
La FSU-SNUipp a édité un 4 pages spécial à découvrir ci-dessous :
Ci-dessous un tract à destination des parents :
Ci-dessous le tract appelant à signer la pétition unitaire pour l’arrêt des évaluations nationales (à afficher en salle des maîtres !)