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25 octobre - le point sur les discussions

samedi 27 octobre 2012

Ce jeudi matin, le SNUipp-FSU a rencontré le Ministre. Il s’agissait de faire le point sur les discussions de lundi et mardi avec les membres du cabinet où la délégation du SNU a porté avec pugnacité ses revendications, obligeant le ministère à nous recevoir une deuxième fois, là où les autres syndicats ont été reçus 2 heures. Aucun écrit n’a été jusqu’ici communiqué, les propositions restent orales. Pour autant, à ce jour, les points de crispation ciblés lors de ces premières réunions ne sont pas levés. Les propositions ministérielles concernant les rythmes restent inacceptables en l’état : au-delà des discussions de boutiquiers, nous devons pouvoir faire prendre en compte les aspects pédagogiques et la question de la qualité du travail de nos collègues face à leurs élèves.

Depuis lundi, nous exprimons notre désaccord avec les propositions du ministère qui se cantonnent à un maintien des heures de travail des enseignants dans le cadre des obligations réglementaires de service actuelles (972 h annuelles), dont 25 h 30 hebdomadaires devant les élèves. Ce cadre ne permet pas d’améliorations des conditions et du temps de travail des enseignants, avec a contrario la contrainte supplémentaire du mercredi matin.

Le SNUipp-FSU a porté la nécessité que nos collègues puissent mesurer une amélioration concrète de leurs conditions d’exercice du métier et de vie personnelle par un raccourcissement effectif de leur journée de travail. Si cette journée de classe se termine aux alentours de 15 h 30 pour les élèves, elle doit se terminer à la même heure pour les enseignants.

La rencontre de ce matin s’est conclue avec une demande explicite de la part du SNUipp : ouvrir de façon urgente des discussions sérieuses sur la question des rythmes. La concertation avait mis à jour la nécessité de sortir de l’isolement dans l’exercice du métier et de reconnaître les temps de travail des équipes.

Nous demandons de façon officielle l’augmentation de notre temps de concertation et l’intégration dans notre temps de service de tout ce travail invisible effectué quotidiennement. Les 48 heures annuelles actuelles ne suffisent pas. Elles doivent passer à 3 heures hebdomadaires, intégrées dans le temps de service. Cela nécessite évidemment de faire baisser de façon significative le temps devant élèves. Il n’est pas possible d’en rester à 25 h 30 de prise en charge par semaine. D’autre part, ces modifications d’organisation devront s’accompagner d’une revalorisation salariale à la hauteur de ce qui est demandé aux enseignants en venant travailler un jour de plus. A titre de comparaison, les enseignants du second degré bénéficient d’une indemnité de suivi d’environ 1200 € annuels.

En parallèle, et suite à l’expression publique du ministre mercredi 24, lors d’une audition à la commission des affaires culturelles et de l’éducation, à l’Assemblée nationale, nous avons exprimé notre désaccord profond avec ses propos quant à la place que pourraient occuper les collectivités locales dans le cadre de décisions et de contractualisations sur les orientations pédagogiques, que ce soit par le biais de contrats d’objectifs, de plans éducatifs locaux... Ce qui relève de la pédagogie est et doit rester du ressort de l’école et des enseignants.

Nous attendons désormais un geste significatif de la part du ministre qui aille fortement dans le sens de nos revendications.

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