Audience du collectif AVS/AESH du Gard à la DSDEN accompagné des syndicats SNUipp et FSU, SUD éducation et CGT éducation : Mercredi 19 décembre 2018

3 représentants du collectif AVS/AESH (1er et 2nd degrés) accompagnés de 3 représentants syndicaux (1 FSU, 1 CGT, 1 SUD) ont été reçus à l’Inspection Académique du Gard par Mme Aubois (IA-DASEN Adjointe), M. Wagner (secrétaire général de la DSDEN) et M. Gibert (directeur de cabinet de la DSDEN).

Les AVS/AESH ont porté les revendications suivantes : 1- Conditions de travail et salaires :

les collègues ont exposé leurs positions : souvent corvéables en fonction du supérieur hiérarchique qui les encadre ; mal payées - voire pas payées du tout comme en septembre-octobre dernier. La FSU était intervenue pour demander le versement d’un acompte pour les AESH. Elles ont demandé des excuses sur les retards de salaires et ont obtenu des excuses orales de Mme Aubois.

2- Contrats de travail et note départementale du DASEN du Gard :

les collègues ont dénoncé les erreurs dans la mise en œuvre de leur contrat qui répartit sur 36 semaines les 1607h annuels au prorata du temps partiel imposé, en général de 62% (quelquefois 50%, 60% ou 75%). La réglementation indique que le temps de travail annuel doit être réparti sur 39 à 45 semaines et non sur 36, ce qui réduit de fait le volume horaire hebdomadaire. (circulaire ministérielle 2014-083 du 8 juillet 2014 précisant les conditions de recrutement et les horaires de travail des AVS-AESH)

 Nous avons demandé la suspension de la note d’information de l’Inspecteur d’Académie du 31 janvier 2018 et l’avons obtenue (sous réserve de confirmation écrite)

Le DASEN du Gard a outrepassé ses attributions en divisant le temps de travail annuel par 36 semaines et en notifiant une répartition hebdomadaire "préconisée" aux chefs d’établissements et aux directeurs d’écoles, par exemple 27,5 heures hebdomadaire pour un temps de travail à 62%, là où il ne doit y avoir que 24 heures pour le suivi d’un élève.

Le SNUipp-FSU du Gard a plusieurs fois interpellé le service Handiscol, M Wagner à ce sujet pour dénoncer les emplois du temps des AESH et les missions qui leur étaient imposées, autres que celles de l’accompagnement d’enfants en situation de handicap. La circulaire du 8 juillet 2014 stipule que ces heures (en plus des 24 heures devant élève) sont annualisées et non hebdomadaires. Elles correspondent à des temps d’accueil et de sortie des élèves, à des réunions hors temps scolairs (ESS), à des temps de concertation avec l’enseignant·e, sorties scolaires et temps de formation des AESH.

3- le SNUipp-FSU National a participé à des réunions dans le cadre de la concertation "Ensemble pour l’école inclusive".

Une première réunion s’est tenue le mardi 11 décembre au cabinet du ministère de l’EN, en présence de la DGSCO et la DGRH. Nous avons exposé les revendications des AESH en fonction des remontées revendicatives des départements, compilées dans le document « AESH, le métier que nous voulons ». Concernant la trajectoire salariale, nous avons redit notre revendication d’un statut de la fonction publique d’Etat, catégorie B, avec l’assurance d’une carrière et d’une grille de salaire. Un second temps d’échanges a réuni mercredi 19 décembre des AESH syndiqué·es dont le SNUipp-FSU et des collectifs d’AESH sur les mêmes bases de revendications.

pour le SNUipp-FSU, Myriam Vermale