Suite aux évènements de septembre et à la mobilisation, en particulier à l’appel du SNUipp-FSU, un Comité Technique Ministériel a eu lieu le mercredi 13 novembre. Jean-Michel Blanquer a annoncé quelques mesures d’urgence.
• Le 13 novembre, un questionnaire a été adressé à tous les directeurs d’école.
Attention : clôture le 1er décembre. Le SNUipp-FSU dénonce un questionnaire fermé, rédigé par des personnes non conscientes des missions du directeur d’école. Il ne faudra rien attendre des conclusions qui en seront tirées. Cela sera dénoncé lors de la concertation avec les partenaires sociaux, prévue le 17 décembre.
• un moratoire a été décidé, jusqu’à la fin de l’année civile, sur toutes les enquêtes pour lesquelles les directeurs auraient pu être sollicités.
Pour le SNUipp-FSU du Gard ce moratoire est immédiat : pas de remontées des effectifs, pas d’enquête EANA, pas de compte-rendus de conseils divers, pas de fichiers PPMS si cela n’a pas eu le temps d’être fait....
• une journée supplémentaire de décharge a été allouée, pour tous les directeurs d’école, sur la période novembre - décembre 2019.
Reste à savoir comment la DSDEN va mettre en œuvre cette mesure ? En CAPD, M. le DASEN a indiqué que les TD avec part de ZIL pourraient être mobilisés...
Le SNUipp-FSU dénonce qu’une fois de plus, une mesure est annoncée sans moyens supplémentaires, ce qui va avoir comme conséquence une aggravation des conditions de remplacement dans notre département.
• Des groupes départementaux de consultation et de suivi seront mis en place avant la fin de l’année civile.
Lors de la CAPD, M. le DASEN a indiqué qu’il convoquerait rapidement les représentants des organisations syndicales relevant du Comité Technique.
• Des réunions de directeurs d’écoles volontaires seront organisées, dans toutes les circonscriptions, par les IEN, entre novembre et février.
Le SNUipp-FSU demande à ce que ces réunions, comme toutes celles organisées par les IEN, se tiennent sur temps de décharges ou soient défalquées des animations pédagogiques et qu’elles soient réellement accessibles à tous.
Pour le SNUipp-FSU la problématique des directeurs, au-delà de l’insuffisance des temps de décharge, se trouve dans les dysfonctionnements institutionnels. En particulier le fait que l’école, et en premier la directrice ou le directeur, se retrouve seul•e face à des situations de souffrance :
pas de médecin scolaire,
pas de RASED,
pas de médecine du travail,
pas ou peu de partenaires sociaux,
pas de concierge ou de secrétaire,
pas de formation continue,
pas de remplaçant pour les ESS ou équipes éducatives et pas toujours pour les absences d’enseignants
etc.