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Visioconférence COVID-19 DSDEN 30 - le 19 mars 2020

vendredi 20 mars 2020

DSDEN 30 : M. Noé (DASEN), M. Le Normand (DASEN adjoint 2d degré), SG Mme Taix (secrétaire générale de la DSDEN 30), M. Gibert (directeur de cabinet), Mme Grouthier (adasen adjointe 1er degré, connectée en fin de réunion).

Représentant·es des personnels :
- FSU : Emmanuel Bois, Dany Bénézet, Jérôme Amicel, Mathilde Canet
- SNALC : Rachida Oujeddou
- UNSA éducation : Olivier Dusserre-Telmont et Sébastien Biot

Après une série de questions posées par les organisations syndicales, le DASEN 30 répond :

1) Ma classe à la maison est actuellement possible à mettre en ligne de la petite section de maternelle jusqu’à la Terminale. (question du SNUipp-FSU)

2) Possibilité de fournir aux enseignants une attestation employeur si nécessité de retourner dans une école ou dans un établissement pour y effectuer un travail nécessitant une bonne connexion ou du matériel que l’on n’aurait pas chez soi, ou pour récupérer des documents importants pour la continuité des apprentissages à distance. (question du SNUipp- FSU)

L’ attestation sera délivrée sous la responsabilité du chef d’établissement ou de l’IEN de circonscription.

3) AESH et AED : (question de la FSU) * Le Dasen confirme que les AESH ont pour mission de contacter les familles pour les accompagner dans la continuité de l’école à la maison. Mais cela doit se faire en collaboration avec le PE ou le CPE en charge de la classe, éventuellement lors d’un appel en commun. Le Dasen reste muet sur le caractère contradictoire de cette demande aux AESH, avec l’injonction qui leur est faite en temps normal de ne pas se rapprocher des familles.

  • Rien sur les AED.
  • Quels que soient les personnels, le Dasen indique que la mise en œuvre du télétravail doit se faire sans surcharge de tâches, ni pour les enseignants ou autres personnels, ni pour les élèves.

En collège / lycée, il fait le souhait que le chef d’établissement et/ou les professeurs principaux fassent un point avec les équipes pour répartir au mieux les cours à distance et les demandes faites aux élèves au cours de la semaine, pour éviter que les cours à distance ne se révèlent plus chargés que les enseignements habituels.

4) Moyens mis en œuvre pour les activités pédagogiques à distance : Le DASEN reconnaît tous les dysfonctionnements. (question du SNES-FSU)

Il prend acte de la grande mobilisation des enseignants et de leur inventivité. Dans le premier degré, ils font au mieux avec les outils qu’ils ont. Il rappelle que les PE peuvent se rapprocher des IEN si des difficultés se présentent.

Il ne condamne pas l’usage des outils alternatifs mis en place par certains collègues pour pallier aux manquements de l’environnement numérique de travail (ENT). Des serveurs supplémentaires sont en cours d’installation pour pallier aux les déficiences de l’ENT ou du CNED.

Il note la demande de la FSU d’établir une liste des outils numériques homologués par l’éducation nationale, notamment dans le cadre du respect du règlement général de protection des données (RGPD) qui s’impose à tous. Il fera remonter cette demande auprès de la rectrice et de la DANE.

Il ajoute que les conseils de classes ou d’écoles pourraient se tenir en visio-réunions si possible et doivent être maintenus.

Il insiste bien sur le fait que les enseignants, qui actuellement mettent en œuvre la continuité pédagogique, ne sont pas en vacances. Il salue l’implication et le dévouement de tous les personnels de l’éducation nationale dans la gestion de la crise actuelle.

5) Risques psycho-sociaux : Le Dasen dit prendre en compte une nécessaire attention particulière envers les élèves et les parents et/ou les personnels qui seraient particulièrement choqués par l’épisode dramatique que nous traversons.

6) Action sociale : (question de la FSU) Si des besoins particuliers d’aides aux personnels EN sont révélés suite à la pandémie de coronavirus, le DASEN questionne ses services pour envisager une aide exceptionnelle. Mme Taix, Secrétaire générale, répond qu’il y a déjà 3 demandes nouvelles en cours.

Les membres de la CDAS seront informés des dossiers en cours. (à surveiller)

7) Préparation de rentrée / tenue des instances : Autant que faire ce peut, les conditions sereines pour une préparation de la rentrée 2020 doivent être maintenues.

Le CTA doit se tenir d’une manière ou d’une autre le 25 mars (visio ? ). Les mêmes modalités s’appliqueront pour le CTSD carte scolaire prévu pour le 31 mars. Le GT préparatoire normalement convoqué pour le 23 mars se transformera en échanges par mél des données chiffrées des écoles.

Les travaux sur le mouvement annuel des PE seront maintenus dans les délais.

Le SNUipp-FSU, pour sa part, a demandé au ministère un moratoire, pour toutes les opérations de carte scolaire. Il a également interpellé l’association des maires de France. Voir courrier en bas d’article

8) Enjeux de la continuité pédagogique : La FSU indique que la « continuité pédagogique » chère au ministre, est en fait une gestion au mieux de la discontinuité pédagogique résultant de la crise du coronavirus.

Les représentants FSU expriment la volonté que les contenus transmis aux élèves sous forme dématérialisée privilégient les révisions et la consolidations des apprentissages déjà abordés dans l’année, plutôt que le développement de nouvelles notions.

Le DASEN répond qu’on ne peut pas dire combien de temps durera la période d’école à la maison, et que, dans ce contexte, la mission des enseignants doit aussi inclure la transmission de nouveaux apprentissages aux élèves.

Il reconnaît toutefois que nous ne sommes pas dans des conditions normales et qu’il ne saurait y avoir d’impératifs pour les apprentissages dans cette période inédite.

9) Accueil des enfants des personnels hospitaliers et soignants : La FSU souligne avoir appris dans la presse la liste des écoles et collèges du Gard qui constituent les pôles d’accueil pour les enfants de personnels hospitaliers.

Le DASEN reconnaît qu’il aurait dû communiquer aux organisations de personnels en amont.

Lundi 16 mars, le nombre d’enfants accueillis et regroupés s’élevait à 240, dont une quarantaine de collégiens. (suite aux recommandations du ministère, il n’y a pas de lycéens accueillis dans ce dispositif).

Le DASEN dit vouloir stabiliser une quinzaine d’établissements ou écoles pour rendre ce dispositif pérenne pour les semaines à venir. Il confirme qu’il y a déjà un vivier de volontaires important qui permet d’envisager le fonctionnement régulier des regroupements d’enfants de soignants ou de personnels hospitaliers.

Un accueil de 7h30 à 18h30 est déjà possible. Le Dasen étudie une extension jusqu’à 19h30 qui correspondrait mieux à la majorité des journées de travail garde des personnels hospitaliers en particulier ceux de l’hôpital Carremeau.

Un éventuel accueil le week-end sera mis en place pour faire face au en cas de pic épidémique.

Des groupes de 5 élèves seraient préférables à des groupes de 10 (question du SE-UNSA). Le DASEN approuve mais en indiquant qu’il privilégie la garantie d’un vivier de volontaires suffisant à la réduction du nombre d’enfants accueillis par enseignant.

Il renvoie la question du savon, du gel hydro-alcoolique et de l’hygiène régulière des locaux aux collectivités en charge de ces questions.

Le planning établi à ce jour permet un accueil jusqu’au mardi 24 mars. En cas de nécessité, il pourra être ajouté des lieux d’accueil supplémentaires. Le DASEN demande que les éventuelles demandes lui soient remontées.

Sur une question de l’UNSA, le DASEN informe qu’elle a été abordée lors du CHSCTA du mardi 17/03 et affirme qu’une éventuelle contraction de la maladie ne pourrait être imputable au service, tant la preuve serait impossible à fournir.

Il précise que pour les volontaires à l’accueil d’enfants de soignants, qui se trouvent de fait sur un lieu de travail où il peut y avoir contamination, il y aura des attestations datées de leur travail, sur demande.

Par ailleurs ces volontaires sont libérés de leur mission de mise en œuvre de la fameuse « continuité pédagogique ». Leur engagement se faisant principalement au service des enfants de personnels hospitaliers ou soignants.

Question du SNPDEN-UNSA : les personnels ATTE (collèges) ou ARL (lycées) seraient dans trop de cas absents des locaux et les chefs d’établissements demandent instamment que ces personnels reviennent travailler pour l’entretien des salles (sans expliquer comment garantir leur santé s’ils étaient nombreux à être présents sur le même lieu de travail).

10) La FSU demande une surveillance de certains établissements où s’est mis en place un cadre normatif bien trop strict pour la mise en œuvre de la « continuité pédagogique » : emplois du temps des enseignants respectés à la lettre pour le travail en classe dématérialisée, prise en charge de toute les questions des familles, pour chaque discipline, par un enseignant référent volontaire (ou contraint), réunions de concertation à distance pour mettre en place des protocoles très stricts …

Le DASEN dit avoir pris note et prône plus de souplesse dans la mise en œuvre des consignes et dit vouloir faire passer un message dans ce sens aux cadres de l’EN en responsabilité.

Lettre du SNUipp-FSU à l’AMF :

Demande de moratoire carte scolaire

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