Le SNUipp-FSU continue de revendiquer un avancement à une véritable cadence unique comme d’autres corps de la Fonction publique. Il est opposé à une classe exceptionnelle dont l’accès concernera au mieux 10% de la profession, exclura de fait la quasi totalité des PE, va renforcer les inégalités entre les hommes et les femmes et sera un outil de management renforcé. Si le syndicat acte positivement la suppression de la note, il estime qu’en aucun cas, l’avis de l’IEN ne doit être déterminant pour un changement de grade ou d’échelon. L’expérience professionnelle mesurée par l’ancienneté générale des services doit prioritairement être prise en compte.
Dans le Gard, les critères défendus par le SNUipp sont la parité (même pourcentage de promus H/F que de promouvables) et l’AGS en cas d’égalité de barème.
Cette année, 95 personnels sont promus à la classe exceptionnelle et 12 collègues à l’échelon spécial.
Dans le vivier 2 des collègues au 6éme échelon de la Hors classe, tous sont promus, 12 personnes sont concernées.
Dans le vivier 1, soumis à candidature, il y a 83 promotions ( 61 femmes et 22 hommes) . Les collègues qui ont plus de 67 de barème sont tous promus. Au barème 67, 15 collègues promus parmi les 20 possibles. Les 5 sont sur une liste complémentaire et seront promus en cas de départ à la retraite parmi les promus.
Le SNUipp du Gard a demandé à ce que les avis littéraux des IEN puissent être consultables plus longtemps, voire être définitivement visibles dans Iprof. En effet, cette année le délai de consultation a été très court (5/6 jours), le temps de la campagne.
Le SNUipp du Gard s’étonne que le nombre de personnes éligibles au titre du vivier 1 (plus de 500) soit bien inférieur au nombre réel de collègues qui ont candidaté. Cette année 135 demandes sont parvenues à la DSDEN.
Selon les textes, la liste des promus doit être publiée sur Accolad