FSU-SNUipp du Gard
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https://30.snuipp.fr/spip.php?article1528
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Harmonisation académique du mouvement : compte-rendu réunion au Rectorat
vendredi, 23 janvier 2015
/ GM
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Ce jeudi 22 janvier, la FSU (avec les autres syndicats représentés en CTA : UNSA, FO, SNALC) a été conviée par Madame le Recteur à une réunion d’informations sur une harmonisation au sein de l’académie de Montpellier des opérations de mouvement. Cette problématique relevant uniquement du premier degré, des représentants des SNUipp (tous élus du personnels) des cinq départements de l’Académie se sont rendus à cette réunion pour laquelle aucune convocation officielle n’avait été envoyée, seulement un mail nous en informant.
Cette pratique jugée assez méprisante par les délégués du personnel SNUipp n’est pas sans rappeler le même procédé utilisé par Madame le Recteur pour la présentation de la nouvelle carte des REP (invitation orale le jour même des résultats des élections paritaires).
En arrivant dans la salle, nous avons pu constater l’absence de notre hôte, représentée par son Secrétaire Général (SG). Nous avons alors indiqué le peu de considération de Madame le recteur en ce qui concerne le premier degré d’autant que la vague excuse prononcée pour son absence n’a pas été très convaincante.
Après une présentation succincte de la part du SG de l’Académie sur les motifs de cette réunion, le SNUipp a lu une déclaration rappelant son opposition à une prise en main du Rectorat sur des opérations relevant uniquement du premier degré (en bas de cet article) et dénonçant le risque de voir à terme un mouvement académique. Suite à cela, le SNUDI-FO a pris la parole pour affirmer leur accord avec ce que nous venions de dire, rappelant que « le corps des PE est à gestion départementale ». Le SE-UNSA a indiqué « réserver leur jugement en attendant d’avoir les propositions ».
Madame le recteur a souhaité proposer une orientation académique à tous les départements de l’Académie, mettant en avant un cadre dans lequel devra s’inscrire les circulaires départementales. Nous avons rappelé qu’il existait déjà un cadre national, que nos mouvements respectifs s’y inscrivaient dedans, sans quoi les DASEN n’auraient pu le valider. Pour le SNUipp il n’y a donc pas besoin d’un cadre intermédiaire qui verrouillerait complètement les prérogatives départementales. Le SG nous a répondu que cela était le fruit d’une réflexion des différents DASEN par souci de simplification et de lisibilité, pour « toiletter les multitudes de points existants dans les départements ». Nous avons rappelé que ces points ont souvent été le fruit de réflexions départementales entre les représentants du personnel et les services de la DSDEN.
Cette circulaire serait étudiée en groupe de travail dans chaque département après les vacances de février.
A plusieurs reprises, le SNUipp a interrogé le SG sur la possibilité de faire évoluer la circulaire dans les départements tenant compte des spécificités locales et de l’historique de construction des documents utilisés les années précédentes. Devant notre insistance suite à l’absence de réponse franche, il a fini par lâcher un « oui mais dans le cadre fixé académiquement ». Traduction faite, la circulaire ne pourra donc être modifiée qu’à la marge et encore... Plusieurs représentants du SNUipp a indiqué qu’à plusieurs reprises les DASEN se sont déjà retranchés derrière des injonctions académiques.
Après une première tentative avortée en 2011 (le SNUipp du Gard avait à l’époque obtenu, suite à une entrevue avec un responsable rectoral, le retrait de ce type de document), les autorités académiques sont donc revenus à la charge avec un document qui devrait comporter, selon les dires de l’IA de l’Hérault qui représentait les 5 DASEN de l’Académie des points sur : le recueil des vœux, les vœux géographiques (que le Gard avait réussi à réduire au nombre de 1 ces dernières années), des barèmes plus lisibles (simplification veut souvent dire inéquité), une liste de postes spécifiques (c’est à dire des postes à profil sur entretien et hors barème), …
Le SNUipp-FSU, quel que soit son département, n’accepte pas la tournure souhaitée par Madame le recteur et l’a répété à plusieurs reprises mettant en garde nos interlocuteurs. Au niveau du département du Gard le SNUipp n’acceptera pas une remise en cause des avancées obtenues ces dernières années pour les personnels.
Georges MICHEL, Philippe VIANNAY